Le mardi 6 décembre, la Fondation organisait la 7ème édition de l’Instant recherche, un débat scientifique réunissant en visioconférence des chercheurs travaillant sur une des thématiques prioritaires de la Fondation. Au programme cette fois-ci, une discussion sur l’expérience migratoire au prisme des sciences sociales, autour de trois panélistes :

  • Cristèle Bernard, docteure en sciences politiques, enseignante chercheure et dirigeante chez Levanah Conseils
  • Nicole Tabet, docteure en géographie, architecte-urbaniste chez Mortes Candela Arquitectos (Espagne).
  • Chiara Brocco, docteure en Anthropologie, affiliée à l’Institut des Mondes Africains (IMAF) et membre de l‘Institut Convergences Migrations

Intitulée « Exils et accueils : l’expérience migratoire au prisme des sciences sociales », cette nouvelle édition de l’Instant recherche a réuni 3 chercheures qui ont chacune conduit une recherche sur ce thème avec le soutien de la Fondation.

L’objectif était de discuter de la façon dont les sciences humaines et sociales éclairent la compréhension de l’expérience migratoire – les modalités d’installation et intégration au niveau local, la réponse adéquate à des vulnérabilités spécifiques – selon les conditions d’accueil.

Les intervenantes ont d’abord présenté leurs recherches, et dans quelle mesure celles-ci témoignent de l’impact social, épidémiologique et psychologique concret des politiques de l’asile sur les migrants, au Liban et en France.

Elles ont ensuite évoqué les multiples acteurs, formels et informels (autorités publiques, praticiens de l’action sociale ou de la solidarité internationale, diasporas, initiatives citoyennes, etc.) de qui les exilés reçoivent de l’aide, et les rapports que ces multiples systèmes de solidarités entretiennent entre eux.

Enfin, les panélistes ont débattu de l’efficacité et durabilité des actions des différents réseaux de solidarité envers les migrants qu’elles ont pu observer sur leurs terrains de recherche respectifs. Elles ont notamment évoqué l’adéquation de l’aide reçue vis-à-vis des besoins des exilés, ainsi que le rôle et l’apport particuliers que les praticiens de l’action sociale ou de la solidarité internationale (associations, humanitaires, ONG) peuvent avoir en matière d’aide aux exilés, aux côtés d’autres acteurs comme les autorités publiques.

Plus de 50 personnes connectés d’une quinzaine de pays (universitaires, académiques, acteurs de terrain, ONG, étudiants, institutionnels) ont assisté au débat et l’ont enrichi en fin de session avec de nombreuses questions concrètes adressées aux panélistes. Les échanges ont été enregistrés et la vidéo est visionnable ci-dessous.

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