La Fondation Croix-Rouge française conduit depuis 2020 et avec le soutien de la Croix-Rouge française le programme « bénévo’Lab », qui propose à tous les bénévoles et salariés de la Croix-Rouge française de bénéficier d’un soutien technique et scientifique pour répondre à des questions ou difficultés opérationnelles rencontrées lors des missions Croix-Rouge. Chacun dans l’action n’a pas toujours le temps ou le recul nécessaire pour mener seul une réflexion sur son action, les problèmes qu’il rencontre. C’est pourquoi la Fondation Croix-Rouge propose d’associer, pendant une année, un spécialiste universitaire expert de la question soulevée, en lien constant et direct avec le bénévole ou salarié et ses missions.

Au terme de l’appel à propositions lancé cette année auprès de tous les bénévoles et salariés de la Croix-Rouge française, un projet proposé par une salariée et portant sur le thème la santé mentale des apprenants de la filière « formation » de la Croix-Rouge française a été retenu. Le présent appel est donc tiré de la proposition initiale de cette salariée, et de sa participation active à sa rédaction aux côtés de la Fondation.

Thématique de recherche

Croix-Rouge Compétence[1], filière formation de la Croix-Rouge française, gère 157 instituts de formation répartis sur 60 sites dans 12 régions et en outre-mer. Elle représente le seul réseau intégré d’organismes de formation sanitaire[2] et sociale[3] en France présent sur l’ensemble du territoire national. Son ambition est de garantir l’insertion professionnelle, le maintien dans l’emploi et le développement de carrière par des formations d’excellence adressées aux jeunes, aux salariés, aux demandeurs d’emploi et à toute personne éligible à la formation professionnelle, tout au long de leur vie.

Ainsi, Croix-Rouge Compétence prépare à 30 métiers du sanitaire[4], du social[5] et de la SST (santé et sécurité au travail), propose des programmes de pré-qualification pour accompagner les personnes éloignées de l’emploi dans l’acquisition des savoirs et compétences de base, et accompagne enfin les professionnels du secteur dans leur montée en compétence. Sur ses 3 segments de formation, Croix-Rouge Compétence forme chaque année plus de 1 500 apprenants en préqualification, près de 18 000 apprenants en formations diplômantes, certifiantes ou qualifiantes, et plus de 95 000 stagiaires en formation professionnelle courte.

Nombre de ces apprenants présentent des signes de vulnérabilité qui se traduisent par des symptômes variés, aussi bien psychologiques que physiques, et qui ont finalement des impacts sur leur parcours de formation, ainsi que sur leur insertion professionnelle. La problématique actuelle de la santé mentale des apprenants des instituts de formation de Croix-Rouge Compétence est un sujet particulièrement préoccupant. Les apprenants se disent confrontés à un stress important vis-à-vis des attendus en formation, la densité du travail personnel demandé, des situations financières très précaires, des problématiques sociales et personnelles qui ont un impact négatif sur leur bien-être psychologique, entrainant parfois une rupture de formation.

La pandémie de COVID-19 a exacerbé ces problèmes, en perturbant la vie étudiante, en augmentant l’isolement social et en créant des incertitudes concernant l’avenir. Depuis, Croix-Rouge Compétence constate une hausse sans précédent des suspensions ou interruptions de formation, ainsi qu’une plus grande sollicitation des formateurs par les étudiants pour évoquer leur situation personnelle et demander un accompagnement. D’autre part, l’accès, limité ou à longue échéance, aux services de santé mentale et le stigmate associé à la recherche d’aide viennent compliquer la prise en charge de problèmes de ce type chez les apprenants.

En réponse à cela, les formateurs – parfois un psychologue – reçoivent de plus en plus souvent les apprenants au cours d’entretiens, et certains instituts de formation renforcent leur collaboration avec le service de santé universitaire et le service social du CROUS, mettent en place une épicerie solidaire, une aide financière ou proposent encore aux apprenants des actions visant à favoriser leur bien-être[6].

Plus largement, la problématique de la santé mentale des étudiants est désormais au cœur des préoccupations actuelles dans le champ de l’enseignement supérieur en France, en raison notamment du nombre élevé d’échecs ou de décrochages, de l’augmentation des symptômes anxieux et dépressifs, du burn-out ainsi que des consommations de substances psychoactives. En 2022, les Services de santé étudiante ont réalisé 630 000 consultations (200 000 étudiants ayant bénéficié d’au moins une consultation) dont 39 % étaient en lien avec la santé mentale. Le 30 janvier 2024, le Premier ministre, Gabriel Attal, rappelait lors de sa déclaration de politique générale que la santé mentale des jeunes est l’une des grandes causes du Gouvernement, et doit faire l’objet d’une prise en charge renforcée, notamment via le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche[7] à de nombreux dispositifs d’accompagnement, tels que la plateforme Cnaé[8], Santé Psy Étudiant[9], Nightline[10], la création des Services de santé étudiante (SSE)[11], et via de multiples partenariats noués entre ce ministère et des acteurs de la santé mentale dans les territoires pour participer au déploiement de dispositifs innovants.

En écho à cette situation, de nombreuses recherches scientifiques sont conduites afin de combler le manque de données sur la santé des étudiants et d’orienter les politiques de santé publique. Certaines de ces initiatives sont d’une ampleur inédite, comme i-Share[12], la plus grande étude jamais réalisée sur la santé des étudiants en France. Portée par l’université de Bordeaux, en partenariat avec l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, elle consiste à suivre l’état de santé de près de 30 000 étudiants et étudiantes sur plusieurs années même lorsqu’ils ne seront plus étudiants.[13]

Nombre d’études montrent une forte prévalence des troubles de l’anxiété, de la dépression et du stress chez les étudiants, en partie due à la charge de travail qu’ils trouvent élevée, là a pression à performer[14], à l’isolement social et aux défis liés à la transition vers la vie étudiante. Selon la dernière enquête de l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), les prévalences de l’épisode dépressif majeur (EDM) et des idées suicidaires (IDS) chez les étudiants sont respectivement de 15 % et 8 %, soit 50 % d’EDM en plus comparées à la population générale et deux fois plus d’IDS.[15] Les principaux facteurs de risque retrouvés sont les difficultés financières ressenties, les difficultés scolaires et la condition féminine. Aussi, en ce qui concerne les troubles psychiatriques chez les jeunes, les étudiants constituent une population particulièrement à risque dans la mesure où les trois quarts des premiers épisodes psychiatriques semblent débuter avant l’âge de 24 ans et qu’à 18 ans 15 % de la population aurait déjà présenté au moins un trouble.[16]

Selon les enquêtes les plus récentes, comme celle menée pour le Groupe Intériale et LMDE, dont il ressort que 68 % des étudiants déclarent souffrir d’au moins un symptôme dépressif et sont en situation de mal-être[17], le Covid a accentué la problématique de la santé mentale en aggravant les problèmes financiers et en amplifiant le sentiment de mal-être des étudiants, dont 38 % souffrent de stress post-traumatique suite à la pandémie, selon cette étude.[18]

Par ailleurs, peu d’étudiants souffrant de stress élevé ou de détresse psychologique reçoivent un traitement. « La confidentialité, la stigmatisation, les implications potentielles sur la carrière et les contraintes de coûts et de temps seraient des obstacles majeurs à une demande de prise en charge », ainsi que les conditions de vie des étudiants, qui « vont également conditionner tant la santé mentale des jeunes étudiants que l’accès aux soins ».[19] Or, « un trouble psychiatrique non pris en charge peut conduire à une baisse significative des résultats universitaires et augmente le risque d’abandon des études ».[20] Cela peut également conduire à des difficultés d’intégration sociale sur le long terme telles que l’obtention ou le maintien d’un emploi.[21]

 

L’objectif de cet appel est de soutenir une recherche qui fournira une connaissance exhaustive de la réalité des problèmes de santé mentale parmi les apprenants des instituts de formation de la Croix-Rouge française, afin d’envisager un accompagnement adapté.

  • Quelle est la prévalence des problèmes de santé mentale parmi les apprenants des instituts de formation de la Croix-Rouge française ?
  • Quels sont les différents symptômes observés ?
  • Quels sont les principales caractéristiques sociodémographiques des apprenants souffrants de problèmes de santé mentale ? 
  • Quels sont les principaux facteurs de ces problèmes, et leurs effets sur le parcours des apprenants ?
  • Comment consolider le travail de détection, de prévention en articulation avec les professionnels de la santé mentale et les dispositifs de droit commun (cellule d’écoute, groupement d’entraide mutuelle…) ?

 

Les candidats sont invités à bien présenter leur approche de la santé psychique, son versant pathologique, ainsi que les définitions des objets qu’ils proposent d’étudier. Comme le constatent Morvan et Frajerman, citant Kendell et Jablensky[22], « si les termes de ‘’santé mentale, mal-être, dépression, maladies, troubles mentaux’’ ne semblent pas poser de problème de définition a priori, il semble pourtant […] que la plupart de ceux qui utilisent ces termes ‘’s’autorisent l’illusion confortable que tout le monde comprend de quoi l’on parle’’. »[23]

D’un point de vue méthodologique, les candidats sont invités à justifier et expliquer dans quelle mesure la méthode qu’ils proposent inclut ou non l’emploi d’outils de mesure standardisés (tels que CIDI-SF par exemple) permettant une comparaison entre les apprenants des instituts de formation de la Croix-Rouge française, d’autres étudiants, les jeunes ou la population générale.

Enfin, dans leur ouvrage intitulé La santé mentale des étudiants. Approches innovantes pour la prévention et l’accompagnement : un état des lieux, Rébecca Shankland, Clémence Gayet et Nadine Richeux mettent en exergue la particularité des étudiants impliqués dans des formations sanitaires et sociales. En effet, selon elles, « la confrontation à la vulnérabilité, la maladie, la souffrance et la mort sont des facteurs de risques majeurs susceptibles de conduire au développement de problèmes de santé mentale. A cela s’ajoute un apprentissage dans des conditions d’exercice dégradées par la crise sanitaire (notamment lors des stages). Dans ce contexte, un sentiment d’impuissance et de perte de maîtrise ajouté au gap entre le travail projeté et le travail réel conduit les étudiants en formations sanitaire et sociale à un inconfort émotionnel important, terreau fertile pour l’altération de la santé mentale. »[24] Ainsi, les candidats sont invités à expliquer en quoi leur projet de recherche est particulièrement pertinent pour ce type d’étudiants impliqués dans des formations sanitaires et sociales.

 

[1] https://competence.croix-rouge.fr/

[2] 39 instituts de formation d’aide-soignant (IFAS), 36 instituts de formation en soins infirmiers (IFSI), 21 instituts de formation d’auxiliaire de puériculture (IFAP), 8 instituts de formation d’ambulancier et d’auxiliaire ambulancier (IFA), 4 instituts de formation de cadre de santé (IFCS), 3 instituts de formation de masseur-kinésithérapeute (IFMK), 1 école d’infirmier en puériculture, 1 institut de formation d’ergothérapeute (IFE).

[3] 10 sites de formation accompagnant éducatif et social (AES), 8 sites de formation d’assistant de service social (ASS), 4 sites de formation de technicien de l’intervention sociale et familiale (TISF), 4 sites de formation assistant de vie aux familles, 3 sites de formation de moniteur éducateur (ME), 2 sites de formation d’éducateur spécialisé (ES), 2 sites de formation d’agent de service médico-social, 1 site de formation d’éducateur jeunes enfants (EJE), 1 site de formation de conseiller en économie sociale et familiale, 1 site de formation de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS), 10 écoles de secrétaire médicale et médico-sociale (ESMMS).

[4] Accompagnant en gérontologie, aide-soignant, ambulancier, assistant de soins en gérontologie, auxiliaire ambulancier, auxiliaire de puériculture, brancardier, cadre de santé, coordonnateur de parcours d’accompagnement et de soins, ergothérapeute, infirmier puériculteur, infirmier, masseur kinésithérapeute, secrétaire médical et médico-social…

[5] Accompagnant éducatif et social, assistant de service social, assistant de vie aux familles, assistant familial, conseiller en économie sociale et familiale, éducateur de jeunes enfants, éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé, moniteur éducateur, responsable d’unité d’intervention sociale, technicien de l’intervention sociale et familiale…

[6] A titre d’exemple, depuis quelques années Croix-Rouge Compétence Nouvelle-Aquitaine développe des innovations qui font appel à des pratiques artistiques. Le projet Change of View a travaillé le renouvellement des modes d’accompagnement des publics vulnérables par le biais des droits culturels. La méthode Clichés qui en est issue est un outil permettant de travailler le pouvoir d’agir de chacun. Le projet Soyons cap’ est un parcours de remobilisation par l’art. Hope In Us propose un tiers lieu numérique pour découvrir des pratiques et/ou apporter sa contribution à la communauté. Ces innovations nourrissent le programme de sécurisation des parcours à destination des plus fragiles, qui propose ainsi un accompagnement singulier basé sur une approche globale (cellules d’écoute, ateliers pédagogiques personnalisés, POEC…).

[7] Journée nationale de prévention du suicide. Le ministère s’engage concrètement pour la santé mentale des étudiants https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/le-ministere-s-engage-concretement-pour-la-sante-mentale-des-etudiants-94569

[8] Lancée en décembre 2023 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Coordination nationale d’accompagnement des étudiantes et étudiants (Cnaé) est une plateforme gratuite et confidentielle d’écoute, d’accompagnement, d’information et de signalement. Il s’agit d’un point de contact de référence pour tous les étudiants éprouvant une situation de mal-être ou ayant été confrontés à des situations violentes ou discriminatoires.

[9] Mis en place en 2021 au plus fort de la crise du Covid-19 pour répondre rapidement aux situations de détresse psychologique, Santé Psy Étudiant permet à tous les étudiants qui le souhaitent de solliciter l’aide d’un psychologue partenaire du dispositif. Les étudiants peuvent bénéficier de huit séances gratuites, sans avance de frais et renouvelables.

[10] Nightline est une association soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Spécialiste des questions de santé mentale, elle propose aux étudiants des lignes d’écoute ainsi qu’un tchat. Pilotée par une équipe salariée, elle forme des bénévoles à l’écoute active. Tous les répondants sont des étudiants formés par l’association, et les échanges sont confidentiels, sans jugement et non-directifs. Les appels sont gratuits.

[11] En 2023, les Services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) sont devenus des Services de santé étudiante (SSE). L’enjeu de cette réforme était de répondre à l’évolution des besoins de santé des étudiants de l’enseignement supérieur, en intégrant notamment les enjeux de santé mentale.

[12] i-Share (https://www.i-share.fr/) est l’acronyme de la dénomination anglo-saxonne de l’étude : Internet-based Students HeaAlth Research Enterprise, qu’on pourrait traduire par « Etude Internet sur la santé des étudiants ».

[13] i-Share ne se focalise pas uniquement sur la santé mentale des étudiants, mais plusieurs publications scientifiques sur ce sujet ont bénéficié des données collectées. Voir par exemple :

  1. MACALLI, Les conduites suicidaires chez les étudiants : analyse et modélisation du risque dans la cohorte i-Share. Médecine humaine et pathologie, Université de Bordeaux, 2021
  2. EGSDAL, I. MONTAGNI, M. TOURNIER, & C. TZOURIO (2016). Les services en santé mentale à disposition des étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur: le cas de l’université de Bordeaux. Revue française des affaires sociales, (2), 105-122.

[14] J. HAMEL, « Les étudiants et étudiantes à la lumière de ce que nous savons sur les jeunes d’aujourd’hui », Éducation et Sociétés, vol. 45, no. 1, 2021, pp. 193-206.

[15] Y. MORVAN, A. FRAJERMAN, « La santé mentale des étudiants : mieux prendre la mesure et considérer les enjeux », L’Encéphale, Volume 47, Issue 6, 2021, pp 620-629.

[16] Ibid.

[17] C. BERTHELEMY, « Santé mentale : plus de deux tiers des étudiants sont en situation de mal-être », Le Parisien Etudiant, 11 juillet 2022.

[18] Ibid.

[19] L. ROMO, S. NANN, E. SCANFERLA, J. ESTEBAN, H.  RIAZUELO, L. KERN, « La santé des étudiants à l’université comme déterminant de la réussite académique », Revue québécoise de psychologie, 40(2), 2019, pp. 187–202

[20] Y. MORVAN, A. FRAJERMAN, « La santé mentale des étudiants : mieux prendre la mesure et considérer les enjeux », L’Encéphale, Volume 47, Issue 6, 2021, pp 620-629.

[21] Les résultats de l’enquête Santé de l’OVE en 2016 indiquent que 53 % des étudiants présentant un épisode dépressif majeur et 51,5 % des étudiants ayant eu des idéations suicidaires avaient validé leurs examens du premier semestre (avec ou sans les rattrapages) au moment de l’enquête contre respectivement 62,5 % et 62 % des étudiants n’ayant pas présenté ces types de difficultés. Par ailleurs les étudiants qui présentaient un épisode dépressif majeur ont également déclaré avoir dû s’arrêter de travailler ou d’étudier près de deux mois (en moyenne) à cause de leurs symptômes.

[22] R. KENDELL, A. JABLENSKY, « Distinguishing between the validity and utility of psychiatric diagnoses ». Am J Psychiatry. 2003;160:4–12.

[23] Y. MORVAN, A. FRAJERMAN, « La santé mentale des étudiants : mieux prendre la mesure et considérer les enjeux », L’Encéphale, Volume 47, Issue 6, 2021, pp 620-629

[24] Rébecca SHANKLAND, Clémence GAYET, Nadine RICHEUX (2022) La santé mentale des étudiants. Approches innovantes pour la prévention et l’accompagnement : un état des lieux, Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson, Collection Médecine et psychothérapie, 244 p.

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Zones géographiques de recherche

 

La recherche aura lieu en France.

Crédit photo : Croix-Rouge Compétence

Je candidate

Bourse de recherche (individuelle)

Nombre de bourses : 1

Montant : 18 000 € 

Chaque lauréat bénéficiera en outre de :

  • la possibilité de solliciter une participation aux frais d’assurance liés au terrain (pour un montant maximum de 500 euros).
  • suivi scientifique et tutorat personnalisés
  • accompagnement dans la valorisation des résultats de la recherche (traduction en anglais, publications sur ce site, soutien pour publier dans des revues d’excellence et notamment dans la revue Alternatives humanitaires, participation aux Rencontres de la Fondation)
  • abonnement d’un an à la revue Alternatives humanitaires

Dates clés :

  • 1er avril 2024 : lancement de l’appel
  • 19 mai 2024 : clôture des candidatures à minuit (heure de Paris)
  • 3 juillet 2024 : annonce des résultats
  • 1er septembre 2024 : début de la recherche
  • 1er septembre – 1er décembre 2025 : rendu des livrables finaux

Mots-clés :

  • Santé mentale
  • Bien-être
  • Psychologie
  • Jeunes
  • Étudiants

Financé par :