Enjeux de pouvoir autour de l'humanitaire à Madagascar
Madagascar, parmi les Pays les Moins Avancés de la planète, est le 3e pays le plus vulnérable aux aléas climatiques après le Bangladesh et l’Inde, et le 1er en Afrique. C’est le 2e pays le plus touché par la faim au monde en 2014. Entre 2009 et 2014, suite au coup d’État, un régime politique de transition est mis en place pendant lequel les risques de conflit violent sont avérés. Pilote en Gestion des Risques et Catastrophes il y a une décennie, Madagascar est jusqu’à aujourd’hui en « transition humanitaire » surveillée pour cause de « transition politique ».
Pourquoi ? Comment en comprendre les tenants de contournement de l’Etat et les aboutissants des « process » transitionnels, notamment de « transition financière » ? Quelles conséquences sur la (non) prise en compte des perceptions, de la demande et de la satisfaction des populations – «transition démocratique» – quant à l’aide de l’Etat et de ses partenaires humanitaires internationaux ? Quelle « transition financière » ?