Intitulé « Leaving NO ONE behind » (en français, « Pas de laissés pour compte »), le rapport 2018 sur les catastrophes dans le monde, édité chaque année par la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), est sorti le 1er novembre. Il a pour sous-titre : « Le secteur humanitaire international doit faire davantage pour répondre aux besoins des plus vulnérables dans le monde ».
En 2015, le monde s’est engagé à « ne laisser personne de côté » dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. Or des millions de personnes sont laissées de côté dans les crises humanitaires.
Le rapport explore comment ces différentes personnes sont laissées pour compte dans les interventions humanitaires et pourquoi. Il met en évidence les impacts humanitaires des crises, en particulier les catastrophes naturelles, y compris celles liées au changement climatique, mais aussi les situations d’urgence complexes, la nécessité de répondre aux besoins des groupes particulièrement vulnérables et marginalisés au niveau local et l’importance de travailler avec les organisations et communautés locales.