Restitution de Cassandre Rey-Thibault, chercheuse soutenue par la Fondation
La Fondation est ravie d’accompagner la chercheuse Cassandre REY-THIBAULT dans le cadre de l’atelier « Stratégie Globale de Préparation et Réponse aux Épidémies » organisé par la Croix-Rouge française et réunissant, sur trois jours, des dizaines d’acteurs de l’humanitaire œuvrant sur différents points-clefs du globe.
Docteure en géographie spécialisée sur les questions de risques, crises et catastrophes, Cassandre Rey-Thibault a pu y restituer son analyse documentaire portant sur les pratiques intégrées face aux catastrophes et aux épidémies. Recherche menée avec le soutien financier et organisationnel de la Fondation, elle s’insère au sein du projet RIPOSTE, porté par la direction des opérations internationales de la Croix-Rouge française et l’AFD.
Sur la piste d’outils communs entre gestion d’épidémies et de catastrophes, Cassandre Rey-Thibault a ainsi eu l’occasion de présenter une approche nouvelle et nécessaire, plaidant pour l’identification de stratégies communes et de synergies entre ces deux domaines afin qu’ils puissent, in fine, s’enrichir et s’alimenter l’un et l’autre. L’enjeu est également de mettre en commun des démarches entreprises séparément dans les deux domaines dans le but d’en maximiser les effets et les coûts.
Revenant sur le cadrage du projet puis la démarche adoptée, Cassandre Rey-Thibault a pu effectuer un détour historique sur la gestion intégrée des catastrophes et épidémies, avant de mettre en lumière des exemples concrets d’intégration.
Interrogée par la délégation du Tchad quant à une éventuelle lourdeur de cette approche, Cassandre Rey-Thibault a reconnu qu’un temps d’acculturation serait nécessaire, l’approche concernant des professionnels de milieux différents. Néanmoins, elle a souligné que, sur le long terme, les démarches ne viendraient plus les unes après les autres, mais se recouperaient utilement, réduisant ainsi les coûts en ressources.
En somme, une approche assurément porteuse et qui a su susciter l’intérêt des opérationnels sur place.