La Fondation a décidé d’étendre désormais l’éligibilité de ses bourses de recherche aux chercheurs non francophones en situation d’exil en France, lorsqu’ils sont accueillis dans le cadre de dispositifs d’accueil universitaires, tels que le programme PAUSE (Programme d’accueil en urgence des scientifiques en exil).

Suite au lancement de son programme de recherche « Urgence Ukraine », la Fondation a sélectionné à ce jour 7 projets de recherche destinés à étudier les conditions d’accueil en France des personnes ayant fui l’Ukraine en raison du conflit armé international avec la Russie depuis février 2022.

Parmi ces projets figure celui de Tetiana Stoianova, professeure associée à l’Académie de droit de l’Université nationale d’Odessa, exilée en France depuis le début du conflit, et accueillie par l’Université Grenoble Alpes dans le cadre du programme PAUSE, un dispositif qui alloue des financements incitatifs aux établissements publics d’enseignement supérieur et aux organismes publics de recherche projetant d’accueillir des scientifiques en exil.

Pour conduire sa recherche intitulée « Améliorer l’intégration des réfugiés ukrainiens en France et la réduction de la violence psychologique », Tetiana bénéficiera du soutien de son tuteur, Hans Rocha IJzerman, maitre de conférence en psychologie de l’Université Grenoble Alpes.

« Ayant reçu une protection temporaire en France et l’opportunité de mener des recherches en sciences psychologiques à l’Université Grenoble-Alpes, je ressens le besoin et l’envie d’être utile, tout en estimant avoir l’expérience pour le faire. »

Tetiana Stoianova, lauréate de l’appel « Protection temporaire et accueil durable des exilés ukrainiens en France : risques, vulnérabilités et résilience ».

La Fondation encourge les chercheurs en situation d’exil, de toutes nationalités et bénéficiant de ces programmes d’accueil, de se porter candidat sur leurs sujets de recherche.

Crédit photo du haut : Marc-Olivier Paquin / UNSPLASH