La Fondation vient de nouer un partenariat avec The Conversation France, le média qui soutient « l’expertise universitaire (et) l’exigence journalistique ». Francis Akindes, vice président du Conseil scientifique de la Fondation, et Virginie Troit, directrice générale, reviennent sur les missions de la Fondation et nous expliquent ce qui a motivé ce rapprochement avec le média en ligne aux quatre millions de pages vues chaque mois.
Voici plusieurs années que la Fondation soutient la recherche en sciences sociales pour éclairer l’action humanitaire, au plus près des terrains d’intervention. Depuis nos débuts, nous nous sommes engagés pour faciliter la diffusion de la connaissance scientifique, que ce soit à travers nos publications à travers la notion de bien commun, la création d’une revue consacrée à l’action humanitaire ou encore de notre collection d’ouvrages Devenir humanitaire, Ed.Karthala.
Des convictions partagées
Au-delà de l’excellence académique, nous sommes conscients de la nécessité de promouvoir une participation plus active et visible des chercheurs au débat public, en France ou à l’international. C’est pourquoi la Fondation a décidé de nouer un partenariat avec le media en ligne The Conversation, afin de donner la parole aux chercheurs qu’elle soutient, et d’engager un dialogue plus riche et inclusif avec le grand public et les chercheurs de tous pays, notamment ceux qui ont moins accès aux publications traditionnelles.
Initié en Australie et présent aujourd’hui dans plusieurs pays, The Conversation a pour objectif de promouvoir la voix des enseignants-chercheurs dans le débat citoyen et éclairer l’actualité par de l’expertise fiable, fondée sur des travaux de recherche rigoureux et critiques. Nous partageons avec The Conversation de nombreuses convictions, notamment celle de valoriser une connaissance universitaire accessible en publiant gratuitement et librement les analyses des chercheurs.
Première organisation de la société civile à rejoindre The Conversation
Ce partenariat s’inscrit dans la logique poursuivie par la Fondation depuis ses débuts : initier de nouvelles collaborations et créer des ponts entre les pratiques du secteur associatif et les analyses du secteur universitaires. Nous sommes ainsi fiers d’être la première organisation de la société civile à rejoindre The Conversation. Cette coopération nous tient d’autant plus à cœur qu’elle permettra également de faire entendre la voix de chercheurs issus d’universités du Sud dans un média de renommée internationale.
Nous vous invitons à découvrir les premières publications de chercheurs soutenus par la Fondation, symboles de cet engagement. Alvar Jones Sanchez, anthropologue hispano-guinéen nous propose un questionnement intéressant sur l’efficacité des projets d’aide au développement et leur évaluation. Anicet Zran, historien ivoirien, a quant à lui écrit un article analysant les réactions et les perceptions de la population face à la maladie à virus Ebola en Côte d’Ivoire, une épidémie qui fait malheureusement l’actualité et dont on a un besoin urgent de mieux comprendre les dimensions socio anthropologiques.
Deux chercheurs lauréats d’une bourse postdoctorale de la Fondation publient leurs analyses dans The Conversation
Lire l’article d’Alvar Jones Sanchez : Afrique : l’efficacité et l’évaluation de l’aide au développement en question
Lire l’article d’Anicet Zran : Côte d’Ivoire : pourquoi le risque Ebola n’a pas été pris au sérieux par les consommateurs de gibier
Crédit photo du haut : ©Fondation Croix-Rouge française